Étudiant en 5ème année ingénieur industriel en construction, Tom FISCHER et Maxime PIROTTE ont la possibilité  de réaliser un stage en entreprise durant leur dernière année d’étude . Ce stage et travail de fin d’étude se déroule de février 2014 à juin 2014.

Le domaine de la construction en bois est un domaine trop peu abordé au niveau de la formation scolaire et pourtant très intéressant.  C’est pourquoi ils ont choisi de prester leur stage au sein du bureau Ney&Partners WOW de Namur.

ferme treillis en bois charpente treillis assemblage mécano-soudé

Etude théorique sur la rigidité des assemblages

Comment faire passer un moment dans des éléments bois (état des lieux sur les techniques) ?

La conception des assemblages est en relation directe avec la durabilité de l’ouvrage. Ce qui rend la conception de l’assemblage essentiel, d’autant plus que leur coût représente une part importante du bilan final de la structure. Il s’avère qu’en général, les assemblages sont encore régulièrement responsables du dimensionnement des éléments, ce qui explique la sensibilité de la conception sur les coûts finaux.

En fonction de la situation, quel assemblage est le plus efficace pour retransmettre les efforts existants. Le but étant de savoir quel effort est transmis ponctuellement. On connait l’effort transmis par une section de bois définie, mais que se passe-t-il au niveau de l’assemblage ?

PIROTTE Maxime

Contreventement des constructions à ossature bois

Début des années 2000, environ 10% des nouvelles constructions s’orientaient vers la relativement nouvelle technologie de l’ossature bois. A l’heure actuelle ce pourcentage a déjà atteint un peu plus de 20% des nouvelles constructions. Bien que ces chiffres annoncent un futur prometteur à l’ossature bois, à l’heure actuelle, la Belgique est relativement limitée dans la hauteur de ses bâtiments à ossature vis-à-vis de nos pays voisins.
En effet, les constructions à ossatures bois actuelles dépassent rarement les 2 étages + toiture et ce pour la simple raison que les normes belges et l’eurocode 5 ne permettent pas de vérifier facilement la stabilité d’un bâtiment de plus grande hauteur.
En effet, la prise au vent et le trop grand nombre d’inconnues en ce qui concerne le contreventement bride l’expansion de l’ossature bois. En outre, à l’heure actuelle, seules de règles de bonne pratique provenant de divers fabricants ou émanant d’études ponctuelles sont utilisées en matière de contreventement. L’idée de ce travail de fin d’étude serait dès lors de développer un outil de calcul rationnel et efficace qui puisse assurer la stabilité d’un bâtiment face aux efforts horizontaux tel que le vent. Ce travail permettrait donc d’offrir une valeur sure de ce que peut reprendre une paroi ossature bois sur base des caractéristiques des éléments qui la composent et de la transmission des efforts aux travers de ceux-ci.

FISCHER Tom